Faire face au risque de désinsertion professionnelle – Sujet des 2ème Rencontres franciliennes « Place de la Santé »

La santé au travail, au cœur de la rentrée sociale

Alors qu’en 2017, l’IGAS (Inspection générale des Affaires sociales) estimait entre 5 et 10% la proportion de salariés menacés de désinsertion professionnelle en raison d’un problème de santé ou d’un handicap, le gouvernement a multiplié, en 2018, les demandes de rapports sur les sujets de prévention de la santé au travail : le « rapport Gillot » sur la sécurisation de l’emploi des personnes en situation de handicap, le « rapport Lecocq » pour améliorer l’efficacité de la prévention des risques professionnels et le « rapport Frimat » sur la prévention de l’exposition des travailleurs aux agents chimiques dangereux.

La santé au travail se trouve donc en première ligne à l’occasion de cette rentrée sociale, d’autant qu’avec le vieillissement de la population active lié au recul de l’âge légal de départ à la retraite, le nombre de personnes concernées par le risque de désinsertion professionnelle va encore augmenter.

En effet, une population active plus âgée est davantage soumise au risque d’inaptitude en raison de l’augmentation des maladies chroniques et de l’usure professionnelle. La menace de se retrouver alors en non emploi est bien réelle.

Concentrant près d’1/4 des salariés du territoire national (6 millions d’emplois), l’Île-de-France est particulièrement concernée par cette problématique de la prévention de la désinsertion professionnelle et du maintien dans l’emploi comme l’atteste ces quelques chiffres : en 2017, 1 440 000 avis ont été réalisés par les médecins des services interentreprises de santé au travail.

C’est dans ce contexte que la Mutualité française Île-de-France a souhaité réunir les différents professionnels du sujet afin de comprendre les enjeux à la fois sociaux et économiques de cette problématique qui révèle, bien souvent, un manque de coordination des structures relevant des différents « volets » : soins, social et professionnel.

Cette rencontre aura lieu le :

Jeudi 13 septembre 2018 de 9h00 à 12h30
À l’Espace Van Gogh – 62 quai de la Rapée – 75012 PARIS

Dans la dynamique « Place de la Santé » enclenchée en 2018, la Mutualité française Île-de-France souhaite poursuivre ces moments de partage et de complémentarité des visions et des actions autour des problématiques de santé et d’accès aux soins sur le territoire francilien.

 

Contact Presse :
Cécile ESPAIGNET – 01 55 07 57 85 – cespaignet@mutualite-idf.fr

À propos de la Mutualité française Île-de-France

Présidée par Frédéric GOUËDARD, la Mutualité française Île-de-France fédère 240 mutuelles sur la région. Il s’agit de complémentaires santé qui remboursent les dépenses des patients, mais aussi des services de soins et d’accompagnement mutualistes (SSAM) (établissements hospitaliers, centres de santé médicaux et dentaires, centres d’optique, centres d’acoustique, EHPAD, services d’aide à domicile, structures tournées vers les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées etc…).

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale.

Avec une centaine de SSAM en Île-de-France, les mutuelles jouent un rôle majeur pour l’accès aux soins dans les territoires, à un tarif maîtrisé.

La Mutualité française en Île-de-France est un acteur régional reconnu de prévention et promotion de la santé.
Elle mène près de 400 actions par an sur le territoire avec de nombreux acteurs de la santé et de la protection sociale.

5,1 millions de personnes sont protégées par une mutuelle en Île-de-France, soit près un Francilien sur deux.

Les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif : elles ne versent pas de dividendes et l’intégralité de leurs bénéfices est investi en faveur de leurs adhérents.

Régies par le code de la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

Présidées par des militants mutualistes élus, les mutuelles représentent également un mouvement social et démocratique, engagé en faveur de l’accès aux soins du plus grand nombre.

Elles sont des acteurs historiques de l’Économie sociale et solidaire (ESS).