Frédéric GOUËDARD – président de la Mutualité française Île-de-France – et Maryse LEPÉE – présidente de l’Union régionale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (URIOPSS) d’Île-de-France ont signé le 16 février dernier, une convention de partenariat dont l’objectif, pour ces deux acteurs régionaux de santé à but non lucratif, est de mieux coopérer dans les différentes instances où elles siègent au service de leurs adhérents respectifs.
Toutes deux membres de la Conférence régionale de santé et de l’autonomie (CRSA) ainsi que de la Chambre régionale de l’Economie sociale et solidaire (CRESS) et du Conseil économique social et environnemental régional (CESER), elles sont régulièrement amenées à prendre des positions identiques ou très proches.
Par ce partenariat, les deux structures se sont donc mises d’accord pour se concerter régulièrement afin de mener des actions communes permettant de maximiser leur efficacité dans l’intérêt de leurs membres respectifs et toujours au service de la santé des Franciliens.
Une première expérience partenariale a été engagée fin 2015 :
L’URIOPSS a mis en relation certains de ses EHPAD adhérents avec le service santé de la Mutualité française Ile-de-France pour le déploiement d’une action de prévention sur la santé bucco-dentaire des personnes âgées.
Intitulé « la vie à pleines dents, longtemps », ce programme a pour but d’améliorer la santé bucco-dentaire des personnes âgées en établissement ou accompagnées à domicile, en encourageant la toilette au quotidien et le recours aux actes de prévention et de soins.
Il aide à générer une prise de conscience sur l’importance d’une bonne hygiène de la bouche et sur les conséquences d’une mauvaise santé bucco-dentaire pour ces populations.
Aide sociale 91 : le compte n’y est pas !
Mise en pratique de ce partenariat : La Mutualité française Île-de-France s’est associée aux fédérations représentatives des organismes privés et publics gestionnaires d’établissements et services sociaux et médico-sociaux, dans la crise née du défaut de paiement de l’aide sociale légale en fin d’année 2015, par le Conseil départemental de l’Essonne.
Elle a ainsi cosigné un communiqué de presse soulignant le risque qui pèse sur l’accompagnement des personnes les plus vulnérables si aucune solution n’est trouvée et qui invite les adhérents des différentes fédérations signataires à ne pas accepter le protocole proposé par le Conseil départemental de l’Essonne d’étaler sa dette sur six ans.